jeudi 8 mai 2014

De Watteau à Fragonard, Les fêtes galantes.

En 1717, Antoine Watteau (1684-1721) est reçu à l’Académie royale pour son Pèlerinage à l’île de Cythère (Louvre) comme peintre de "fêtes galantes". Le décor est posé, Watteau peint avec une touche de mélancolie, ce qui plait à ses contemporains : aristocrates et bergères dans leurs jeux amoureux et leurs loisirs, dans un cadre sorti des jardins bien ordonnés de Versailles pour des décors champêtres à la végétation luxuriante.

 Ce genre pictural nouveau est repris par ses suiveurs Jean-Baptiste Pater (1695-1736) et Nicolas Lancret (1690-1743) mais avec des scènes plus érotiques. « La fête n’est plus rêvée mais consommée » avec François Boucher (1703-1770). Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) élève le genre à une peinture de plaisir élégante et raffinée. Elle clôt la peinture du siècle des Lumières, avec ses arabesques, ses mouvements suspendus et ses couleurs claires.
A partir de 1770, le Néoclassicisme chasse les frivolités érotiques pour le retour à l’Antiquité. La Révolution  française jettera dans l’oubli cette génération de peintres pour un siècle.



Cette exposition « De Watteau à Fragonard, les Fêtes galantes » présentées au musée Jacquemart-André, réunit une soixantaine d’œuvres, essentiellement des peintures provenant d’importantes collections, le plus souvent publiques, françaises, allemandes, anglaises ou encore américaines.

Je vous invite à la découvrir le lundi 30 juin à 9 h 15 lorsque le musée est encore fermé au public, ou le mardi 17 juin à 12 h 15.

Visites en groupe - 15 personnes, avec entrée prioritaire. Visite commentée avec le confort des écouteurs. Prix de la visite 15 euros, plus l’entrée du musée.
La visite commence à l’heure indiquée, le RDV a lieu 20 minutes avant.
Réservation obligatoire